Accueil - Qui suis-je - Mes Textes - Inscription et Abonnement - Contact
Le secret des Œufs de Dragon
EXTRAIT DU CHAPITRE 01
Livre d’Alban – Dragonnier
Je suis un dragonnier et je suis l'un des rares parmi les Aguélos à pouvoir, sans restriction, tuer des humains, ce n'est pas un privilège, mais vu ma fonction de dragonnier, c'est une nécessité. Ma mission est de retrouver des œufs de dragon avant qu'ils éclosent, car dans ce cas, il y aura beaucoup de dégâts. Les œufs de dragon sont des artefacts puissants, ce sont des chimères, des monstres que mon peuple a créés pour détruire et ils n'ont été conçus uniquement dans ce but. Ces armes sont nos derniers recours pour protéger notre population au cas où nous aurions été dans une situation que l'on pourrait considérer comme inextricable. Malheureusement, durant l'effondrement, nos ennemis volèrent nos stocks de cette arme sans pour autant pouvoir la contrôler. Le résultat fut que certains de ces œufs s'activèrent, détruisant ceux qui pensaient pouvoir les contrôler. Ne pouvant pas s'en servir, ils les cachèrent, mais malheureusement pas de façon très efficace, et ainsi certains humains en trouvèrent quelques-uns et ce qui devait arriver, arriva. Moi, Alban dit "Le Barbier" du fait du métier qui me sert de couverture, je suis mandaté par mon peuple pour retrouver et mettre en sécurité les centaines d'œufs de Dragon qui sont encore ici-bas, et cela par n'importe quel moyen, c'est-à-dire que je peux aller jusqu'au meurtre et je dois vous avouer, que je ne m'en prive pas. Je n'ai pas une profonde affection pour les humains, car il m'indiffère. Je n'ai rien contre eux, ni rien pour eux, à vrai dire. Je vis parmis eux, c'est tout et à par mon génome qui est identique aux leurs, je ne suis pas un être humain. Si je n'en suis pas obligé, ils ne risquent rien, mais malheureusement, il y a toujours un qui veut montrer sa pseudosupériorité et essayant de prendre l'ascendant sur moi, parfois même jusqu'à la violence. C'est dans la nature de certain être humain de ce croire supérieur aux autres, seulement moi, j'ai du répondant, et quand il s'en aperçoivent , ils vont se plaindre en chouinant comme les pleutres qu'ils s'avèrent être. Mais là, je suis en mission et ikl fait nuit depuis plusieurs heures, je marche silencieusement dans les couloirs d'un castel, car j'ai entendu dire que le seigneur de ce territoire possède un de ces artefacts. Il faut impérativement que je vérifie cette information. Je monte les escaliers en direction du premier étage. J'arrive devant la porte et perçois une iridescence que cela provoque dans mes yeux. Cette iridescence est une sorte de lumière spectrale invisible à l'œil nu et qu'entoure l'œuf quand je me trouve à proximité. L'information était bonne. Je sors mon couteau, c'est juste un couteau utilitaire de 9 pouces avec une lame fine de 5 pouces et un manche en corne. J'entrouvre la porte et regarde à l'intérieur. C'est bizarre un cachot à cet étage. il y a au fond de la pièce, des barreaux derrière lesquelles il y a un lit ou quelqu'un semble dormir. Devant les barreaux, il y a deux hommes qui sont assoupis, l'un assis sur un tabouret et l'autre debout, mais posé contre le mur. Je pénètre dans la pièce. Je vais devoir tuer ces deux hommes le plus discrètement possible. Je ne peux pas me permettre de les assommer, en se réveillant, ils pourraient dire que j'ai volé l'œuf qu'ils protégeaient et comme de toute façon, il ne restera que peu de choses de cet endroit, les tuer le plus rapidement possible est la solution la plus efficace. Je me glisse à côté de celui qui est debout et dans un geste rapide, je le plaque contre le mur et j'enfonce mon couteau dans sa gorge tandis que je le bâillonne de ma main. Il se vide de son sang et son corps se met à trembler en s'affaissant sur le sol. Rapidement, je me précipite vers celui qui est assis sur le tabouret et qui est en train de se réveiller. Avec dextérité, je l'égorge aussi rapidement que son camarade, le souffle de sa vie sort par le nouveau chemin que je lui ouvert et fait mousser son sang. Voilà, enfin, en quelques secondes les deux hommes sont morts et le silence de la nuit revient. Je fouille les cadavres poisseux de sang et trouve la clef en bois de la serrure en bois. J'ouvre le cachot et m'approche du lit. J'enlève la couverture. Il y a une petite fille qui ne doit pas avoir plus de 9 ans qui dort dans le lit. Ça, ce n'était pas prévu. L'œuf que je recherche semble être sous sa cage thoracique, au niveau de son plexus solaire, l'iridescence me le confirme. Tuer des hommes en armes ne me pose pas de problèmes, c'est mon métier, mais assassiner une gamine, ça je m'y refuse. il va me falloir l'enlever. Je bâillonne la fillette et la remue pour la réveiller.
-Réveille-toi, bacelle!
L'enfant se réveille et me regarde apeurer.
-J'enlève la main! Mais si tu cries, c'en ai fini pour toi!
La gamine acquiesce de la tête. Je m'exécute alors, il va falloir que je lui soutire des informations.
-Je suis venu pour te libérer! Lui dis-je.
-Vous êtes venus me ramener à ma mère, messire! Demande-t-elle.
-Ce n'est pas elle qui m'a payé, mais oui, je suis ici pour te ramener à ta mère. Mais il va falloir me dire où elle se trouve, mais avant ça, nous allons sortir d'ici! D'accord!
-Bien, messire!
La fillette se lève, habillée d'une simple tunique en chanvre.
-Viens, bacelle! nous n'avons pas le temps. Si nous sommes découverts, je donne pas long à notre survie!
-Oui, Messire!
L'enfant me prend la main et nous sortons de la cellule. Elle regarde avec tristesse les corps inertes des deux hommes que j'ai occis.
Envie de découvrir la suite
Site conçut et réalisé par BAD.R.MULTIMEDIA - TOUT DROIT RESERVE ©
Vous devez être connecté pour poster un commentaire