Dans sa chambre, un jeune garçon de 12 ans colle consciencieusement des autocollants de footballeur dans un album. Dès qu’il entend son prénom, il se lève et sort de sa chambre.

-Oui, madame Diery! Réponds-t-il.

-Tu peux descendre, s’il te plaît!

-Oui, madame Diery! Réponds-t-il encore.

-Et arrête de m'appeler madame Diery, je préfère Babette!

Maxens n’est pas le fils de Madame et Monsieur Diery, c’est juste un garçon dont ils ont la garde en tant que famille d’accueil. Maxens descend et arrive devant madame Diery.

-Voilà, Maxens! Nous avons loué une partie de notre premier étage à ma cousine et sa fille qui ont des petits soucis. Elles emménagent en urgence aujourd'hui! George est devant le camion, tu veux bien aller aider!

-Oui, madame Diery!

Le jeune garçon sort et rejoint monsieur Diery qui a déjà un carton dans les bras. Gentiment, le jeune adolescent prend le carton qu’on lui tend et va à la suite de monsieur Diery. Durant deux heures, le jeune garçon transporte des cartons du camion au premier étage. Il ne ménage pas sa peine, ça fait pas longtemps qu’il est avec la famille Diery, mais ils sont gentils et il les aime bien. Il n’a pas trop l’habitude qu’on se montre gentil avec lui, bien au contraire et son visage, son dos et ses bras en porte encore de terrible trace. Monsieur Diery dit alors à Maxens:

Maxens, fait une pause quelques minutes, il y a des canettes au frais dans le frigo.

Maxens descend au rez-de-chaussée et prend dans le frigo une canette bien fraiche qu’il ouvre et avale d’un trait. Il regard l'horizon.

-0-

Regards d'Adeline

Une petite fille de 8 ans somnole dans son réhausseur, dans une petite citadine compacte. Au volant, une jeune femme en pleure conduit depuis une petite heure. Il arrive dans la petite ville de Argis dans la banlieue Lyonnaise.

-Adeline! Réveilles-toi, ma chérie!

La fillette ouvre les yeux et regarde la femme.

-Oui, maman! Réponds-t-elle.

-Nous sommes bientôt arrivées! George et Simone nous attendent!

-Ils sont gentils! Je les aimes bien.

-Ma petite chérie! Faut qu'on parles!

-Oui, maman!

-Ton père et moi avons eu quelques petits ennuis. Mon cousin George, nous a prêté deux chambres et une petite cuisine au premier étage de sa maison. Je ne serai pas là tout les jours, et quand je ne serais pas là, c’est George et Simone qui te garderont. Ils ont l’habitude, ils sont famille d’accueil.

-D’accord, maman!

-Les déménageurs ont du commencer leurs travail.

La petite voiture arrive enfin à Argis. Après s’être garé devant une grande maison, la jeune femme descend du véhicule et détache sa fille. La petite fille prend la main de sa maman et l’accompagne jusqu'au camion des déménageurs. Ils sont déjà au travail et un homme est dans le camion pour y prendre un carton.

-George? Demande la jeune femme.

L’homme se retourne et un sourire apparaît.

-Oh, Laura! Dit-il en s’approchant de la jeune femme et lui faisant une grosse bise sur la joue. Nous vous attendions avec impatiente.

Puis voyant la petite fille, il se penche. Mets ses mains sous les aisselles et soulèves la si légère enfant, pour la couvrir de bisou.

-Bonjour, Adeline! T’as bien grandit depuis la dernière fois!

-Oui, George! Dit-la jeune fille en souriant. Elle le voit rarement, mais elle le trouve gentil, elle sait qu’ils ont aussi deux enfants, mais elle ne les a jamais vu.

-Allez les filles suivez-moi, je vais vois faire visiter votre nouveau petit chez-vous!

Après une visite succinct de la petite habitation que leur a alloué George, l’homme regarde Adeline.

-Adeline, va t’amuser dans le jardin! Il faut que je parle avec ta maman!

Laura fait un sourire forcé à Adeline. Adeline s’est aperçu que depuis quelques jours, sa maman n'arrête pas de pleurer et c’est pourquoi elle a décidé de ne pas trop faire de bêtise, mais elle n’a que 8 ans et à cette âge-là, faire des bêtises est une seconde nature. Elle va s’amuser dans le grand jardin, puis se lassant, elle va visiter le reste de la maison de ses grands-cousins. Elle voit un adolescents qui est en train de boire une cannette d’une boisson pétillante. Il a l’air triste mais gentil. Adeline pense immédiatement que ce garçon doit être un de ses grands-cousins, il ne l’a pas encore remarqué. Elle s’approche de lui.

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